• author Par- Radio ML
  • 2025-Mar-04

Retardement de l'affaire de 'complot' contre la sécurité de l'État et rejet des demandes de libération

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La division criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au tribunal de première instance de Tunis a décidé aujourd'hui, mardi, de retarder l'affaire connue sous le nom de "Complot contre la sécurité de l'État" à la session du 11 avril 2025 et a rejeté les demandes de libération, selon une source judiciaire ayant parlé à l'agence de presse Tunis Afrique Presse (TAP).

La même source a confirmé que la division a examiné l'affaire aujourd'hui et a conduit le procès à distance pour les accusés détenus conformément aux procédures stipulées par la loi suite à la décision du tribunal, tandis que les accusés renvoyés en état de liberté ont assisté avec leurs avocats.

La source a ajouté que la session était publique, avec la présence de journalistes tunisiens et étrangers, et couverte par la télévision nationale, en plus de la présence des familles des accusés.

L'affaire a été réservée après la session pour examiner les demandes formelles des avocats. Les sessions de procès dans l'affaire, impliquant 40 accusés, dont des politiciens, d'anciens responsables, des avocats et des hommes d'affaires, ont commencé vers 10 heures aujourd'hui au tribunal de première instance de Tunis.

Les événements de cette affaire remontent à février 2023, lorsque des arrestations et des enquêtes ont commencé pour des accusations liées à "la formation d'un complot visant à nuire à la sécurité interne et externe de l'État".

La salle d'audience a vu une présence significative d'avocats, de politiciens, de représentants de plusieurs partis, organisations, associations et médias locaux et étrangers, au milieu de mesures de sécurité strictes autour des locaux du tribunal.

À cette occasion, un rassemblement de soutien aux accusés a été organisé, lors duquel les participants ont demandé que le procès soit public et que les accusés détenus soient présents dans la salle d'audience, scandant des slogans appelant à un "procès équitable et à l'indépendance judiciaire".

Les avocats de la défense ont insisté pour arrêter les premières sessions de procès à distance, tenues depuis ce matin au tribunal de première instance de Tunis, jusqu'à ce que les neuf accusés détenus et les témoins de l'affaire soient amenés dans la salle d'audience.

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